AUTEUR RÉALISATEUR

La Forêt Sacrée

Une Odyssée environnementale, historique et familiale, un documentaire (ré)incarné de 90’

Écrivain et aventurier, mon arrière grand-père Henri Fauconnier a créé la première plantation commerciale de palmiers à huile de Malaisie. Cent ans plus tard, j’ai reçu un hommage national en tant que descendant du pionnier français qui a propulsé le pays dans la folie de la « Modernité ».

Prix Goncourt 1930, mon ancêtre a dédié son unique roman Malaisie à sa terre d’adoption. Pressé par son éditeur, il n’a pas pu terminer le dernier chapitre, La Forêt Vierge, consacré aux peuples premiers. C’est la tragédie de sa vie.

Il est temps pour moi de rencontrer les Orang Asli et d’écrire avec eux le chapitre manquant de Malaisie

The Great Remix.

Et si l’on formulait un nouvel humanisme en s’inspirant de la musique, de son langage et de ses pratiques ?

Cette quête documentaire autour du monde propose de repenser l’Universel à l’aide de trois concepts musicaux : Mix, Remix & Jam.

Au fil de mes rencontres avec des philosophes, des scientifiques et des artistes, nous tentons d’imaginer un récit alternatif au Grand Partage Nature/Culture et à la théorie du Grand Remplacement.

Épisode 1 : Dakar

  • Felwine Sarr

    Écrivain, économiste et musicien sénégalais, Felwine Sarr organise avec Achille Mbembé les Ateliers de la pensée de Dakar. Dans l’esprit de la Créolisation d’Edouard Glissant, Felwine explique pourquoi la notion de Mix/Remix permet de mieux comprendre la nature hybride du vivant, de la culture et de l’identité.

  • Souleymane Bachir Diagne

    Philosophe sénégalais, Souleymane Bachir Diagne est un spécialiste de l’histoire des sciences et des philosophies de l’Afrique et du monde islamique. Souleymane évoque la vision du métissage de Léopold Sédar Senghor, et propose de composer un monde commun en s’inspirant de l’expérience musicale.

  • Bado Ndoye

    Philosophe sénégalais spécialiste d'histoire des sciences, Bado Ndoye enseigne la philosophie à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Bado nous invite à repenser l’universel en donnant une plus grande dignité au pluriel. Il est temps de sortir du mythe de la pureté et de reconnaître la nature processuelle du réel.